FOCUS SUR LES THÈMES D’INNOVATION ORGANISATIONNELLE
ET TECHNIQUE DU PROGRAMME
L’avenir est à l’utilisation augmentée des données biologiques patients partagées mais…
Les acteurs du système de santé français doivent encore achever la mise en place des outils et de la culture de l’échange de données patients. Mais ils doivent aussi déjà se projeter vers une logique plus ambitieuse, celle du partage des données. Il ne s’agit plus ici d’échanger entre deux acteurs du soin mais de mettre à disposition de la communauté des acteurs de la santé des données patients qui vont être exploitées par des épidémiologistes et des chercheurs mais aussi par des systèmes d’intelligence artificielle… Et ce, pour enrichir la connaissance des pathologies, de l’état de santé de la population ou encore, des outils d’aide au diagnostic et au traitement. Les possibilités sont, en réalité, infinies.
Mais pour cela, il existe des prérequis techniques et professionnels :
1 – Il faut que les producteurs de données, en particulier les biologistes médicaux, aient intérêt à partager des données. Que vont-ils recevoir en retour ? Auront-ils enfin accès aux données cliniques du patient ? Enrichiront-ils leurs compétences d’un volet data scientist ?
2 – Les systèmes d’information doivent se mettre à niveau. Pour Bruno Gauthier, biologiste médical libéral en Bretagne et trésorier de la Société française d’informatique de laboratoire (Sfil), en attendant la proche généralisation du DMP (Dossier médical partagé), le problème des silos de stockage n’est pas encore résolu.
De même, tout comme la généralisation du NIR (Numéro d’inscription au répertoire des personnes physiques), la structuration des données de biologie médicale est un prérequis incontournable : « Sans ce langage commun, les résultats de biologie ne peuvent servir qu’une fois dans le cadre d’un échange entre le laboratoire et le prescripteur. En revanche, avec la structuration des résultats, ces données vont faire l’objet d’un grand nombre d’usages dans la mesure où elles vont pouvoir être comparées, traitées par de l’intelligence artificielle, etc. », explique Bruno Gauthier.
Cette évolution induit de multiples défis, qu’ils soient technologiques, professionnels, organisationnels ou encore, juridiques et assurantiels.
LES CONFÉRENCES SUR CE SUJET
« Demain, tous data scientists ? » le jeudi 18 octobre, à 16h00
« IA au service de la biologie médicale » le vendredi 19 octobre, à 10h45
« Données de santé et système d’information, couvrir le cyber-risque » le vendredi 19 octobre, à 12h30
« Dr deep learning, le nouvel anatomo-pathologiste » le vendredi 19 octobre, à 14h45
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