VENEZ INVENTER L’AVENIR DE LA BIOLOGIE MÉDICALE FRANÇAISE !
Le dossier est sur la table depuis de nombreuses années. L’amélioration de la coordination des soins, l’optimisation Comment la biologie médicale va-t-elle se saisir du plan Ma santé 2022 présenté par Emmanuel Macron et Agnès Buzyn mardi 18 septembre ? C’est aux JIB 2018 que toutes les composantes de la profession des secteurs public et privé, fournisseurs et industriels, vont pouvoir, pour la première fois, débattre et échanger sur l’avenir de la biologie médicale dans ce nouveau cadre.
Prévention, qualité de soins, pertinence des actes, proximité, coordination ville-hôpital sont au cœur du projet gouvernemental. Or ces valeurs font partie de l’ADN de la biologie médicale française. Reste à saisir les opportunités et à inscrire définitivement la profession au cœur du système de santé en reconstruction.
Le plan Ma santé 2022 comprends 50 mesures. La biologie médicale est concernée directement ou indirectement par de nombreuses mesures dont :
• Création dès 2019 de financements au forfait pour la prise en charge à l’hôpital des pathologies chroniques dont le diabète et l’insuffisance rénale chronique pour leur partie hospitalière. Ces financements seront élargis à partir de 2020 à d’autres pathologies et cette démarche inclura par la suite la prise en charge en ville en vue d’une meilleure coordination ville-hôpital.
• Déploiement de 1 000 Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) pour mailler le territoire national à l’horizon 2022. Une stratégie nationale de déploiement sera arrêtée d’ici fin 2018 et une négociation conventionnelle sera engagée dès 2019 pour donner un cadre pérenne de financement aux CPTS.
• Labellisation dès 2020 des premiers « Hôpitaux de proximité », avec l’objectif de reconnaissance de 500 à 600 établissements. Ces derniers assureront des missions hospitalières de proximité, en médecine polyvalente, soins aux personnes âgées, soins de suite et de réadaptation, consultations de spécialités, consultations non programmées, et devront disposer d’un plateau technique de biologie et d’imagerie, d’équipes mobiles et d’équipements en télémédecine.
• Création d’un statut unique de praticien hospitalier, associé à la suppression du concours PH. Parmi les objectifs, celui de faciliter l’exercice mixte (hôpital/ville).
• Suppression du Numerus clausus et refonte des premiers cycles des études en santé autour de processus d’orientation progressifs encourageant les passerelles et la diversification des profils.